Chez les Orsini, les évadés font du bruit!

"JULIUS !" La douce voix de ta mère venait de te faire manquer ce qui aurait dû être le plus beau plongeon de ta vie. Sur le point de sauter du plongeoir, son hurlement t'avait fait tourner la tête et PLOUF. Comme un cachalot venant s'échouer sur une plage, tu regagnais le bord de la piscine en faisant des simagrées. Ton plat avait été terrible pour toi, mais au combien amusant pour ta cousine. Elle avait déjà nommé ce plongeon comme "Un magnifique plat artistique".

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"Ils se sont évadés et alors ? Ils ne sont pas les premiers et surement pas les derniers !"Sur cette phrase, tu enfilais ton peignoir de bain et allais t'asseoir dans un des fauteuils du salon. Dire que ta mère t'avait ridiculisé pour une stupide évasion. "Tu as lu l'article !? Ils conseillent de ne pas sortir seul dans les rues." Là, tu levais les yeux au ciel. "Enfin, maman, nous sommes à Naples..." " Je ne parle pas de Naples !" Ce coup-là, tu ouvrais grand les yeux. Ton cerveau venait de comprendre qu'elle t'interdirait d'aller à Londres jusqu'à la reprise de Poudlard. "Ne dis rien, j'ai compris... Tu ne veux pas que je retourne à mon appartement londonien jusqu'à la fin des vacances et je présume que papa est d'accord..." "En effet. Nous en avons parlé. D'ailleurs, ton père ne traite plus que cela au ministère. Et nous sommes d'accord pour dire que le fait que tu sois le fils d'un homme politique sorcier et de moi... Une... Comment ils appellent ça..." "Moldu, maman." "Oui! Moldu! Cela représente un énorme risque pour toi. Qui sait !? Ils pourraient t'enlever pour faire chanter ton père ou je ne sais quoi !" En écoutant ta mère, tu ne pouvais t'empêcher d'avoir un rire nerveux. Décidément, les émissions policières leur étaient montées à la tête. "Enfin, vous vous compliquez la vie ! Crois-moi ces deux personnes sont si heureuse de s'être échappées qu'elles ne retenteront pas le diable !" Le sourire aux lèvres, tu allais prendre La Gazette pour lire en diagonale ledit article. Il ne te faisait ni chaud ni froid. Tu le parcourais cependant pour une toute autre histoire et tu étais d'autant plus satisfait de ne pas trouver le moindre fait divers sur le vol d'un tableau. "Quoi qu'il en soit, toi et ta cousine restez ici jusqu'à la fin des vacances !" "Mais maman !"